La Tsedaka

Une vision toute personnelle
 
La tsédaka ce n’est pas la charité, c’est la justice.
La tsédaka n’est pas un geste de générosité, c’est un commandement, une obligation.
 
Alors voici ma vision toute personnelle.
Dans la vie chacun d’entre nous est associé avec D.ieu dans une affaire, un business.
 
Nous sommes deux associés : je détiens 90% des parts et D.ieu 10%.
Seul je ne peux pas y arriver, j’ai besoin d’un associé. D’ailleurs D.ieu aussi tout seul ne peut rien faire.
 
A la fin de l’année on regarde les résultats de l’entreprise. Si on n’a pas fait de bénéfices, on ne peut pas distribuer de dividendes, il n’y a rien à partager.
Par contre si l’entreprise a dégagé des bénéficesalors on peut distribuer des dividendes.
Dans quelles proportions ?
Facile, au prorata de l’actionnariat.
90% pour moi
10% pour D.ieu
 
Mais que veut dire distribuer 10% des bénéfices à D.ieu ?
D.ieu n’a besoin de rien ; et même si on voulait, où trouveraiton un RIB pour D.ieu ?
 
Alors la part de D.ieu revient de plein droit aux nécessiteux. Et là il n’y a que l’embarras du choix pour trouver un RIB.
 
Attention si on ne distribue pas ces 10%, on lèse, on vole l’associé minoritaire.
Il ne s’agit pas d’être généreux avec lui, il s’agit d’être juste, de respecter la loi, les commandements.
C’est ça la tsédaka. Être réglo.
André Bensimon