Whouah, gloups, zlosh, vrooaaa, ouch, wham, poinnng, splash, pooow, honk,…
Comment témoigner de ces moments magiques que sont les colos. Comment raconter ?
Aucun mot n’est assez fort, précis. Aucune phrase sensée pour décrire les sensations ressenties.
Ni en français, ni en anglais, ni même en hébreu, alors allons y avec les onomatopées des bandes dessinées, peut être le langage le plus proche de celui des enfants; des mots, des sons, des cris où chacun y met ce qu’il veut, ce qu’il imagine.
Alors peut on raconter autrement ce qui s’est passé pendant ce mois magique de juillet ?
Les milliers de photos déposées, partagées sur Instagram durant ce mois de juillet décrivent assez bien ce qui s’est passé :
Des sourires, des délires, des ambiances de dingues, des enfants encore des enfants, tous plus joyeux, plus beaux les uns que les autres, des animatrices, des animateurs mélangés aux enfants (dans certaines colos on n’opère même plus le distinguo).
Une jeunesse extraordinaire, prometteuse, pour laquelle nous déployons tant d’efforts depuis tant d’années.
Et cette fameuse éducation informelle, celle qui construit des souvenirs pour toujours et des amitiés pour la vie.
Mais alors quel est ce titre « ouf ! » ?
A la fois du verlan, oui c’était ouf, c’était fou, c’était génial, un plein d’émotions pour toute l’année à venir.
Mais aussi ouf ! Tout le monde est rentré sain et sauf, tout s’est bien passé, même très bien passé. Alors voici le ouf de soulagement du responsable, d’une certaine façon le sentiment du devoir bien accompli, même si beaucoup reste encore à faire pour nous améliorer sans cesse, toujours dans l’intérêt des enfants.
Et merci qui ?
Merci D. sûrement (chacun avec sa sensibilité sur le sujet), mais aussi merci à ces centaines de jeunes et moins jeunes qui se sont mobilisés depuis un an pour que ces 20 jours soient magiques, uniques, gravés dans vos mémoires pour toujours.
Et merci aussi et surtout aux mille familles qui nous font confiance, et renouvellent leur confiance année après année, sans lesquelles Moadon n’existerait pas.
Mille familles qui n’en font qu’une, la famille Moadon.