Et oui c’est une recette pour Pessah : sans Hametz. Effectivement pas de levain, rien de « gonflé », pas d’orgueil, rien d’ostentatoire, pas de frime. Au contraire de la Matsa, humble, discret, authentique, simple et à la fois durable. Contrairement à un bon pain bien chaud, appétissant mais qui va devenir immangeable quelques jours plus tard, cette recette permet de confectionner un plat qui peut durer plusieurs mois, plusieurs années.
Mais encore de quoi s’agit-il ?
Pour 6, 8 ou 10 personnes… En fait on dose pour un nombre de personnes au départ et quelques soit le nombre de convives, les proportions, les quantités s’adaptent toutes seules et ainsi il y en a toujours assez. C’est le miracle de cette recette.

– 100 g d’une association à but non lucratif, présente, active depuis plus de 25 ans dans le seul but de servir notre communauté et particulièrement les jeunes et les enfants.

– 50 g de sérieux, de préparation, d’organisation, de professionnalisme.

– 60 ml de collectif : une équipe de professionnels et de bénévoles qui ne comptent pas leurs heures, sur-motivés, au service d’un projet commun et d’une ambition partagée.

– 50 ml de participatif : faire en sorte que chacun soit, devienne un acteur et non un spectateur, bien sûr pour les enfants dans nos centres de vacances ou dans nos cours à la Maison, mais même pour les adultes, notamment lors des offices de Chabbat et des fêtes.

– 1 dose de gentillesse, du sens client, d’empathie, le plaisir de faire plaisir.

– 1 gousse de solidarité : toujours une pensée, un regard, une action pour l’autre, pour le moins favorisé.

– 1 c.a.s. (cuillère à soupe pour les non-initiés) d’humour, d’auto dérision, ne jamais se prendre au sérieux.

Et voilà, préchauffez, mélangez, écumez, faites cuire, mettez à refroidir, remplissez, servez !
Et comme toutes les recettes de cuisine, si vous voulez la réussir, mettez-y de la passion, de la sincérité et de l’amour.