Le roi David fixe Jerusalem comme capitale du royaume d’Israël il y a 3000 ans.
Pendant plus d’un millénaire (de -1000 à 70) les juifs vont vivre à Jerusalem avec la présence de leur Temple (juste une interruption de soixante années après la destruction du 1er Temple et avant la reconstruction du second).
Puis va suivre une période d’exil de près de 19 siècles pendant lesquels Jerusalem passera de mains en mains de différentes puissances: les perses, les grecs, les romains, les byzantins, les musulmans, les chrétiens avec les Croisades, les mamelouks, l’empire Ottoman, l’empire Britannique.
Durant toute cette période fort longue, la présence juive à Jerusalem a été ininterrompue, avec quelques pointes, quelques alyiot, notamment au moyen âge avec l’immigration de juifs venus de France et d’Angleterre, puis dés 1860 on enregistre une majorité juive dans la ville.
1948, la déclaration d’indépendance, la création d’Israël, d’un état juif. Jerusalem est conquise mais divisée. Des sanctions sont imposées aux juifs et aux chrétiens durant 19 ans.
1967, la guerre des 6 jours, Jerusalem est enfin, à nouveau réunie et les fidèles de toutes les religions sont libres et égaux. Les juifs peuvent à nouveau prier au kotel.
Durant toute l’histoire l’état d’Israël a été le seul à protéger les droits et libertés de toutes les religions et cultures de Jerusalem.
Alors nier le lien du peuple juif avec la terre d’Israël et avec Jérusalem relève tout simplement d’un nouveau révisionnisme à combattre absolument et irrémédiablement.
André Bensimon