Yuval Noah Harari vient de sortir son nouveau livre « Homo Deus », sûrement un prochain best seller.
Qui est Yuval Harari ?
L’intellectuel le plus influent de la planète et il est israélien.
Né à Haïfa en 1976, il a obtenu son doctorat à l’Université d’Oxford en 2002 et est aujourd’hui maître de conférence à l’Université de Jérusalem.
Spécialisé dans l’histoire du monde, l’histoire médiévale et l’histoire militaire, ses recherches abordent des questions d’histoire très générales.
Quelle relation existe entre l’homme et la biologie ? Quelles différences essentielles distingue l’homo sapiens des autres animaux ? L’humanité suit elle une direction ? Les gens sont ils plus heureux au fil du temps qui passe ?
En 2014, il sort « Sapiens, une brève histoire de l’humanité ». Vendu à plus de 8 millions d’exemplaires, traduit dans plus de 30 langues ce livre devient un véritable best seller et son auteur une vedette, la coqueluche de la Silicon Valley. Adulé par les plus grands, Obama, Zuckerberg, Bill Gates.
L’homo sapiens domine le monde parce qu’il est le seul animal capable de croire à des choses qui n’existent que dans son imagination : les dieux, les états, l’argent, les droits de l’homme,…
Cette année, en 2017, un nouveau livre « Homo Deus », arrive : une véritable bombe.
De quoi s’agit il ?
Homo Deus, une brève histoire du futur nous offre une vision de ce que le monde deviendra quand, à ces mythes millénaires s’allieront les nouvelles technologies,comme l’intelligence artificielle (IA) et la manipulation génétique.
Que deviendra la démocratie quand Google et Facebook connaîtront mieux que nous nos goûts et nos préférences politiques ?
Que deviendra l’Etat Providence lorsque les hommes seront évincés du marché de l’emploi pour les ordinateurs ?
La Silicon Valley finira t elle par créer de nouvelles religions plus que de nouveaux gadgets ?
Alors l’Homo Sapiens deviendra l’Homo Deus.
Quel nouveau destin sommes nous en train de nous forger ?
La « use-class », la « classe inutile » : qu’est ce que c’est ?
La use-class ce sont des gens qui ne sauront rien faire de mieux que l’IA. Des individus sans pertinence puisqu’on n’aura pas besoin d’eux pour faire tourner l’économie.
Certains gentils milliardaires pourront peut être leur donner de l’argent pour les aider à vivre, mais voilà tout. Vous ne pouvez pas faire grève, vous ne servez à rien.
Le 21ème siècle marque la sortie de l’ère des masses. Par exemple au siècle dernier même les dictateurs avaient besoin de ces masses pour construire des armées. Aujourd’hui les meilleures armées du monde s’appuient sur les technologies : drones, robots, cyber armes,…pas sur les hommes, ou alors juste quelques élites, experts.
Le dataïsme : quesako ?
La religion des données.
Alors que l’autorité religieuse était légitimée par les mythologies religieuses, l’autorité humaine par les idéologies humanistes, les géants de la Silicon Valley, à présent, légitiment l’autorité des algorithmes et du big data, ce qu’on peut appeler le dataïsme ou l’autorité des données.
Les partisans de ce mouvement perçoivent l’univers tout entier comme un flot de données, les organismes comme des algorithmes biochimiques et se persuadent que la vocation cosmique est de créer un système universel de traitement de données.
Si vous expérimentez quelque chose, enregistrez le. Si vous enregistrez quelque chose, mettez le en ligne. Si vous mettez quelque chose en ligne, partagez le.
Voici, ce livre « Homo Deus » nous donne un aperçu des rêves et des cauchemars qui façonneront le 21ème siècle.
Et pour terminer par deux questions :
Yuval est il un nouveau prophète ?
Le 21ème siècle ouvre t il l’ère pré- messianique ?