Les propos tenus sur cette page (cette rubrique) ne représentent que et uniquement l’opinion de leur auteur, et n’engagent pas Moadon.
Voici une image, une analogie que vous pouvez utiliser dans de nombreuses occasions, situations. Je vous livre ici deux exemples et je laisse votre imagination et créativité travailler pour en trouver d’autres.
La barque, le mari et son épouse
Dans une barque peut se trouver un couple : un mari et son épouse.
S’ils ne rament pas, si aucun des deux ne rame, la barque reste statique, immobile puis elle partira à la dérive.
Si chacun rame dans des sens différents, la barque ira n’importe où, elle aura même tendance à reculer.
Si un seul rame, la barque tournera en rond.
Par contre s’ils rament ensemble, dans la même direction et en plus en rythme, alors la barque avancera dans la direction souhaitée par ces deux personnes. Et plus, ils y mettront de l’intensité mais toujours de façon coordonnée, et plus la barque avancera vite.
Et dans l’élan, même s’ils arrêtent un instant de ramer, la barque continuera sa route sans dévier et sans effort apparent.
Par contre, cette pause ne peut pas durer trop longtemps, faute de voir la barque s’arrêter, stopper sa route et dériver.
La barque, le chef et son équipe
Dans cette même embarcation, on peut trouver une équipe de travail liée à n’importe quelle organisation : une entreprise, une association, une colonie de vacances, une ville, un pays, …
Lorsqu’il y a plusieurs personnes (8 par exemple dans l’aviron olympique), il y a toujours un chef, un guide, quelqu’un qui fixe le cap, qui bat la cadence car le plus important est de faire ramer chacun dans le même rythme.
Il est important également que chaque rameur connaisse la direction, le but à atteindre, les enjeux, les règles du jeu. Il ramera alors de façon efficace, et lorsque ce sera difficile (et il y a toujours des moments pénibles), il saura puiser dans ses réserves car il connaîtra précisément les raisons pour lesquelles il doit fournir ces efforts si contraignants.
Le chef peut lui aussi ramer si le nombre de rameurs est faible (une embarcation de deux ou quatre personnes par exemple).
Par contre, lorsque le nombre de rameurs est important (8 ou plus) alors ce chef, ce capitaine ne rame plus, il se contente de « battre la mesure », c’est son rôle, et tous les rameurs ont bien compris cela, ils sont d’accord, ils reconnaissent cette fonction si essentielle.
À l’image d’un chef d’orchestre qui ne joue d’aucun instrument mais sans lequel toute tentative de symphonie dégénérerait en cacophonie.
André Bensimon
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