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Le fleuve et la marmite
Selon un enseignement talmudique « celui qui rêve d’un fleuve et d’une marmite peut espérer la paix ».
Mais qu’est ce que cela peut vouloir dire ?
Quel lien symbolique existe t il entre un fleuve ou une marmite et la notion de paix ?
La paix et l’harmonie nécessitent la clarification des identités et des statuts de chacun, loin de toute confusion.
Le fleuve délimite clairement deux territoires, il crée une distance qui préserve la singularité.
Le feu et l’eau se détruisent s’ils sont en contact direct. La marmite permet au feu et à l’eau d’interagir.
La frontière préserve l’identité et permet la rencontre qui enrichit sans s’assimiler ni détruire.
Mais alors, face aux crises migratoires contemporaines, comment penser la notion d’accueil et s’inscrire dans la lignée d’Abraham ?
Quel sens moderne donner à l’injonction biblique « Tu aimeras l’étranger car vous avez été étrangers au pays d’Egypte » ?
Pour en savoir plus, lisez le numéro 7 de la revue L’éclaireur, la pensée juive en mouvement, des EEIF.
André Bensimon
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