Reléguées aux oubliettes les 24 H chrono, The Shield, Braquo, Homeland ou autres Hatufim, voici la nouvelle série culte : Fauda. Prononcez « Faouda ».
La série TV israélienne Fauda est un phénomène de société : En Israël tout le monde en parle, tout le monde l’a vue, tout le monde est accro, tout le monde attend avec impatience la saison 2… d’ailleurs les 1ers épisodes viennent de sortir…suspense.

Fauda signifie en arabe « chaos », c’est une série autour de l’unité Mista’arvim. C’est une unité anti terroriste de l’ombre dont les membres s’infiltrent, se fondent dans la communauté palestinienne.
Doron, un ancien de cette unité, est arraché à sa paisible vie familiale par son ex chef pour traquer un terroriste responsable du Hamas, auteur de multiples attentats suicides, ayant coûté la vie à plus d’une centaine d’israéliens et qu’il pensait avoir tué. Mais voilà Abu Akhmed dit « la panthère » n’est pas mort, alors Doran doit finir le boulot.
Les 12 épisodes de la saison 1 retracent la longue course poursuite, plongés au cœur d’une réalité méticuleusement dépeinte et vécue : contraintes de sécurité omniprésentes, attentats et opérations nocturnes de l’armée.

La série, créée par Lior Raz et Avi Issacharoff, a été tournée dans le village de Kfar Qasim pendant l’opération « bordure protectrice » à l’été 2014. Elle est, entre autres, diffusée par Netflix dans le monde entier (sauf en France), elle est devenue très populaire et a même attiré les louanges de l’auteur américain Stephen King.
Cette traque haletante a été multi récompensée et a reçu le prix Ophir de la meilleure série dramatique de l’Académie israélienne du film et de la TV.
Le succès repose sur son réalisme; tournée pour les deux tiers en arabe et jouée par des acteurs israéliens juifs et arabes.
La façon dont les scénaristes ont illustré le conflit est juste, honnête et nuancé. Des deux côtés on voit des personnages imparfaits, dotés de capacité de raisonnement et de sentiments. Cette série bouscule la grille de lecture traditionnelle du public israélien, mais tout de même les hommes du Hamas restent les « méchants ».