1) Quatre coupes de vins pour se rappeler les quatre verbes utilisés pour la délivrance / libération des hébreux par l’éternel :
– Je vous libérerai
– Je vous affranchirai
– Je vous délivrerai
– Je vous émanciperai
Quinze étapes, quinze phrases pour Dayenou ; il faut du temps, rien n’est immédiat. Il faut une organisation, des étapes, et des efforts pour passer d’un état à un autre.
Pour les quinze étapes de seder : pour passer du statut d’esclave à celui d’homme libre.
Pour Dayenou : pour sortir de l’exil et aller en terre promise ou vers la rédemption.
2) Disposer sur le plateau (regarder dans toutes les Haggada les desseins sur les premières pages) :
– Les trois matsot
– L’œuf
– L’os
– Les herbes amères
– Le céleri
– Le harosset
– L’eau salée
Nous reviendrons sur les trois symboles clés : Pessah (l’os, l’agneau pascal), Matsa, Maror (les herbes amères).
Pourquoi un œuf ?
L’œuf dans notre tradition symbolise, par sa forme ronde, la vie (un mouvement continu) et paradoxalement c’est aussi un symbole de deuil. Ici il rappelle la destruction un temple.
Mais cette fête de Pessah est elle aussi paradoxale : on se réjouit de la liberté, de la sortie de l’esclavage, de la naissance d’un peuple, d’un processus en cours de marche, vers le don de la Torah et vers la terre d’Israël, promise à nos pères; mais nous nous souvenons aussi de la dureté, de l’amertume de l’esclavage. Tristes et joyeux.
André Bensimon (Papi Dédé)