8) Les trois symboles
– Pessah : l’agneau pascal en souvenir de la sortie d’Egypte.
La veille de la 10eme plaie, la mort de tous les 1ers nés. D.ieu demande à tous les enfants d’Israël de sacrifier un agneau (c’était un acte bien courageux, car en Égypte cet animal était sacré) puis d’asperger de sang les linteaux de leurs maisons ; ainsi ils affirmaient à la vue de tous leur appartenance au peuple hébreu (un geste demandant là aussi un certain courage) ; et ainsi lors du passage de D.ieu pour la mort des 1er nés, l’Eternel sautera par dessus ces maisons identifiées et épargnera alors les 1ers nés de ces hébreux. Nous saluons ici un acte de courage et d’appartenance.- Matsa : le pain azyme que nous mangeons rappelle la hâte des hébreux au moment de leur sortie d’Egypte ; la pâte du pain n’a pas eu le temps de lever.
Nous soulignons surtout l’opposition entre le Hametz (le pain, ce qui est levé, gonflé) et la matsa (une galette plate, simple). La matsa rappelle l’humilité, la simplicité, une certaine endurance, résilience, et même authenticité (la matsa ne s’abîme pas, elle reste identique). Au contraire le Hametz symbolise l’orgueil, le gonflé, une certaine arrogance, plus les apparences (un beau et bon pain tout chaud) que l’authenticité; plus le paraître que l’être. Et le pain lui s’abîme bien vite, le jour même il est délicieux, un jour plus tard il est déjà bien dur, et le lendemain non comestible, complètement rassis.
– Maror : les herbes amères viennent nous rappeler l’amertume de la vie de nos ancêtres en Égypte ; les travaux étaient durs, les corvées pénibles, les tâches étaient imposées avec dureté; leur vie était amère.9) les dix plaies : le pharaon ne voulait pas laisser partir les hébreux; il a fallu dix plaies terribles, dont la dernière (la mort des 1ers nés) pour le convaincre de les laisser partir.
Mais attention les hébreux ne voulaient pas partir non plus. Certes ils étaient esclaves, leur vie était dure, mais ils s’y étaient habitués, et tout changement radical leur faisait peur, les effrayait. On ne passe pas en un claquement de doigt du statut d’esclave a celui d’homme libre. Il faut un processus, passer par des étapes; ces 10 plaies ont permis donc aux hébreux de faire leur chemin, et de prendre étape par étape de plus en plus confiance en ce nouveau D.ieu pour eux.
Mais malgré tous ces miracles ostentatoires seulement 1/5 des hébreux présents en Égypte accepteront de sortir, de tenter l’aventure de la liberté proposée par Moïse.
– Pessah : l’agneau pascal en souvenir de la sortie d’Egypte.
La veille de la 10eme plaie, la mort de tous les 1ers nés. D.ieu demande à tous les enfants d’Israël de sacrifier un agneau (c’était un acte bien courageux, car en Égypte cet animal était sacré) puis d’asperger de sang les linteaux de leurs maisons ; ainsi ils affirmaient à la vue de tous leur appartenance au peuple hébreu (un geste demandant là aussi un certain courage) ; et ainsi lors du passage de D.ieu pour la mort des 1er nés, l’Eternel sautera par dessus ces maisons identifiées et épargnera alors les 1ers nés de ces hébreux. Nous saluons ici un acte de courage et d’appartenance.- Matsa : le pain azyme que nous mangeons rappelle la hâte des hébreux au moment de leur sortie d’Egypte ; la pâte du pain n’a pas eu le temps de lever.
Nous soulignons surtout l’opposition entre le Hametz (le pain, ce qui est levé, gonflé) et la matsa (une galette plate, simple). La matsa rappelle l’humilité, la simplicité, une certaine endurance, résilience, et même authenticité (la matsa ne s’abîme pas, elle reste identique). Au contraire le Hametz symbolise l’orgueil, le gonflé, une certaine arrogance, plus les apparences (un beau et bon pain tout chaud) que l’authenticité; plus le paraître que l’être. Et le pain lui s’abîme bien vite, le jour même il est délicieux, un jour plus tard il est déjà bien dur, et le lendemain non comestible, complètement rassis.
– Maror : les herbes amères viennent nous rappeler l’amertume de la vie de nos ancêtres en Égypte ; les travaux étaient durs, les corvées pénibles, les tâches étaient imposées avec dureté; leur vie était amère.9) les dix plaies : le pharaon ne voulait pas laisser partir les hébreux; il a fallu dix plaies terribles, dont la dernière (la mort des 1ers nés) pour le convaincre de les laisser partir.
Mais attention les hébreux ne voulaient pas partir non plus. Certes ils étaient esclaves, leur vie était dure, mais ils s’y étaient habitués, et tout changement radical leur faisait peur, les effrayait. On ne passe pas en un claquement de doigt du statut d’esclave a celui d’homme libre. Il faut un processus, passer par des étapes; ces 10 plaies ont permis donc aux hébreux de faire leur chemin, et de prendre étape par étape de plus en plus confiance en ce nouveau D.ieu pour eux.
Mais malgré tous ces miracles ostentatoires seulement 1/5 des hébreux présents en Égypte accepteront de sortir, de tenter l’aventure de la liberté proposée par Moïse.
André Bensimon (Papi Dédé)