Clins d’œil de rentrée : les crapauds, la grenouille et les papillons 

Les crapauds fous :
Les crapauds vivent dans une zone et se reproduisent dans une autre. 
Chaque année, de manière grégaire, tous migrent dans le même sens. 
Lorsque nous construisons de nouvelles routes de travers, ils se font massivement écraser.
Sauf que….
Quelques uns vont dans l’autre sens (moins de 3%), ou trouvent les tunnels que des écologistes font creuser pour eux sous les routes. 
Parce qu’ils s’avancent dans des directions non conventionnelles, ces crapauds fous inventent des voies d’avenir et sauvent l’espèce. 
La survie de l’espèce passe par un changement de comportement et repose sur un tout petit nombre d »individus ». 

La grenouille bouillie :
La fable de la grenouille bouillie relate une observation supposée concernant le comportement d’une grenouille placée dans un récipient contenant de l’eau chauffée progressivement. Effectivement lorsque l’on plonge cette grenouille dans l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit, s’habitue à la température pour finir morte ébouillantée. 
Par contre si on la plonge subitement dans de l’eau bien chaude, par réflexe, elle s’échappe d’un bond, et ainsi se sauve, échappe à la mort. 
De la même façon lorsqu’un changement s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite ni réaction, ni opposition, ni révolte. 
Cette expérience vise à mettre en garde contre une accoutumance ou habituation conduisant à ne pas réagir à une situation grave. 

L’effet papillon :
L’effet papillon est une expression qui résume une métaphore concernant le phénomène fondamental de sensibilité aux conditions initiales de la théorie du chaos.
Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas. 
Et à nous de faire remarquer que s’il peut déclencher une tornade, il peut aussi l’empêcher, non ? 
Ou autrement dit : 
À cause du clou, le fer fut perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
A cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue. 
Tout cela pour un simple clou. 

Que viennent faire ces histoires d’animaux en cette rentrée ? 
Trois fables, trois histoires, trois éclairages pour nous faire prendre conscience de nos actes, de leurs conséquences et de nos responsabilités en cette période d’introspection qui arrive à grands pas avec le mois de Tichri et ses fêtes si fondamentales, solennelles, familiales et joyeuses à la fois.

Bonnes fêtes à tous !!