Les propos tenus sur cette page (cette rubrique) ne représentent que et uniquement l’opinion de leur auteur, et n’engagent pas Moadon.
1 : Un c’est D.ieu
Un c’est unique, c’est l’unité, mais c’est aussi moi. Un certain nombrilisme, égoïsme. Égocentré. Où est l’autre ?
2 : Deux c’est l’autre
Adam ET Ève. L’altérité. Il existe quelqu’un de différent de moi et je vais vivre avec lui. Deux c’est le couple, le mari et sa femme. La base de la famille, la base de toute continuité. Et c’est d’un entre deux que va surgir le Un, c’est d’une relation entre deux, entre les hommes, que peut surgir le divin.
3 : Trois c’est le 1er élément de stabilité
Les trois patriarches. C’est à partir de l’histoire de ces familles que tout va être construit, un peuple va naître, et il va durer plus de 5000 ans. Trois c’est le triangle, c’est stable, c’est le fameux système politique romain : le triumvirat.
Dans une start-up, les investisseurs apprécient particulièrement les trois fondateurs associés : le commercial – communicant, l’ingénieur – innovant, le gestionnaire – financier.
4 : Quatre c’est la diversité qui sait faire une
Les quatre espèces à Souccot qui représentent bien quatre types de juifs, d’hommes différents, divers et qui sont réunis, liés, pour ne faire qu’un seul et même peuple.
Ce sont les quatre enfants de la hagada, chacun tellement différent mais qui ont tous une étincelle divine en eux.
Quatre c’est bien sûr les quatre matriarches, toutes différentes mais qui ont comme point commun d’avoir chacune orienté le destin du peuple juif.
5 : Cinq c’est l’autonomie de chacun et la force de tous
Les cinq livres de la Torah. Hamicha houmché Torah, littéralement les cinq cinquièmes. Chaque livre a son autonomie, un tout en soi, un livre. Mais l’ensemble forme un tout d’une force incroyable la Torah. Les cinq doigts de la main, de la même façon.
Alors avec cinq, on a tout atteint ? C’est fini ?
Non. Même la Torah à elle seule ne se suffit pas. Il faudra la compléter de la loi orale pour bien la comprendre et la respecter.
6 : Six c’est le faire, le concret inachevé
Le monde a été créé en sept jours, tout le monde le sait. Mais en fait, il a vraiment été créé en six jours puisque le 7ème jour D.ieu s’est reposé, retiré. Oui cependant cette création en six jours est certes terminée mais elle n’a aucun sens, c’est le Chabbat, qui vient ensuite, qui donne un sens à toute cette création.
7 : Sept c’est le monde concret terminé
Le monde a été créé en sept jours. Le réel peut prendre forme. Travail totalement achevé. Bravo. L’avoir pour les six premiers jours et l’être pour le septième : magnifique.
Alors là, tout est terminé non ?
Non.
8 : Huit c’est le sur-naturel, l’infini
Couchez le huit et vous obtenez le symbole de l’infini. On dépasse le concret, la création du monde et le Chabbat. On va plus loin, dans des horizons mal définis et sans limite.
Huit c’est la Brith- Mila. Une alliance avec D.ieu. On quitte un instant le monde des hommes et on entre dans une relation avec le divin. On tisse une alliance. C’est énorme.
Bon, là c’est sûr, c’est fini. Puisqu’on a touché à l’infini.
Non.
9 : Neuf c’est la fin et le commencement
A l’image d’un épilogue neuf marque la fin de cette série. Mais surtout neuf est le dernier chiffre et à partir de neuf va s’ouvrir un nouvel horizon composé de combinaisons de chiffres qui vont donner une infinité de possibilités de nombres.
Neuf, ce sont les neuf mois de la grossesse. La fin d’un processus, l’enfant dans le ventre de sa mère, puis son expulsion et là une nouvelle vie va commencer, bien plus longue, plus variée, incertaine et riche de belles promesses.
Tout ceci pour bien préciser que cette série ne s’arrête jamais. Il n’y a pas de fin.
Alors, comme il n’y a pas de fin… Nous verrons dans un prochain article le 15, le 40 et le 70.
À bientôt.
André Bensimon
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