René Goscinny né le 14 août 1926 est le scénariste d’Asterix.
Il est issu d’une famille juive immigrée de Pologne et de Russie. Son grand père Abraham Goscinny était rabbin.
René Goscinny voulait raconter l’histoire de juifs qui résistent aux envahisseurs, l’histoire de Massada qui résiste contre toute logique à la puissance des romains.
Une histoire de juifs, ça n’intéressera personne, ou si peu. Alors il a l’idée de transposer son histoire avec un village de gaulois. Il a eu raison, ça s’est très bien vendu !

Le village gaulois d’Asterix c’est les juifs tout au long de l’Histoire qui se sont regroupés dans des villages, dans des shtettels et qui ont résisté tant physiquement que spirituellement à tous les envahisseurs, les dominants, les conquérants. Et c’est plus particulièrement en l’an 72 et 73 dans le désert de Judée lorsque 800 juifs (800 zélotes) se sont réfugiés sur la forteresse de Massada et ont résisté aux légions romaines (7000 soldats).

Vous n’y croyez pas ?

Voici quelques indices :

Le personnage principal est le druide : un homme sage avec une grande barbe blanche : le rabbin ! Que distribue t-il ? La potion magique, c’est quoi ? La potion magique c’est la Torah, le carburant qui fait avancer le peuple juif depuis plus de 3000 ans.
Les personnages du village sont tous haut en couleurs, se disputent tout le temps, hurlent, gesticulent, mais lorsque le danger guette, tout d’un coup tous deviennent solidaires, regroupés autour de la potion magique. Cela ne vous rappelle pas le peuple juif ?
Et Obelix. Il est très fort, invincible. Pourquoi ? Il est tombé dans la potion magique dès son plus jeune âge. C’est exactement ce qui est enseigné par nos Sages, plus tôt on apprend la Torah et plus on en sera imprégné pour toute sa vie.
Mais les autres habitants du village, quand boivent ils de la potion magique ? Un peu chaque jour, pour être en forme et un peu plus lorsqu’il y a un danger et qu’il faut livrer bataille. La Torah c’est tous les jours à dose homéopathique. Et les habitants du village y vont bien volontiers; ils connaissent bien les effets bénéfiques de cette potion.

Toutes les aventures se finissent en banquet. Ça ne vous rappèle rien ?

Pour toutes les fêtes juives le scénario est toujours le même : « ils ont voulu nous tuer, finalement on a gagné et maintenant tous à table ». Astérix n’a rien inventé !

Ah oui, mais ils dévorent des sangliers, pas très cacher tout ça. Et bien Goscinny a voulu ici brouiller un peu les pistes.

Voici donc quelques indices, je vous laisse le plaisir de découvrir tous les autres. Vous ne lirez plus Astérix de la même façon.